Le gouvernement le plus vert de l’histoire du Québec. Par Guillaume ROUSSEAU

POUR la politique environnementale du Parti Québécois : Le gouvernement le plus vert de l’histoire du Québec.

Depuis le début de la présente campagne électorale, nous entendons dans les médias diverses attaques visant le gouvernement sortant du Parti Québécois. L’une des critiques les plus virulentes envers le parti souverainiste provient de Québec Solidaire qui attaque le bilan environnemental de son administration. Les solidaires dénoncent ce bilan en l’associant à celui d’un parti qui voudrait transformer le Québec en état pétrolier, mais est-ce bien le cas ? L’épreuve des faits nous montre plutôt que le Parti Québécois a formé le gouvernement le plus soucieux de la protection de l’environnement depuis des décennies !

Pauline Marois et son administration ont commencé leur mandat en force en fermant la centrale nucléaire Gentilly-2 et en mettant fin à l’exploitation de l’amiante. Ces deux décisions mettaient fin à deux marchés particulièrement pour l’environnement au Québec. Par la suite, le Parti Québécois a mis fin au programme des mini-centrales hydroélectriques qui nuisaient non seulement à nos petites rivières, mais produisaient aussi des surplus d’électricités inutiles dans le contexte actuel. S’ajoutent à cela un moratoire sur l’exploration et l’exploitation des gaz de schistes, le renforcement des amendes pour ceux qui enfreindraient la loi sur la qualité de l’environnement, l’accélération du processus de création de la loi pour la protection des milieux humides et l’injection de plus de deux milliards de dollars des fonds publics dans le développement des énergies renouvelables.

Le Bureau d’Audience Publique en Environnement (BAPE) ayant retrouvé son indépendance suite à la nomination par Daniel Breton de Pierre Baril et Louis-Gilles Francoeur à sa tête, le gouvernement Marois a aussi commandé plusieurs études du BAPE notamment sur les hydrocarbures et leurs impacts sur les îles-de-la-Madeleine et sur la filière uranifère au Québec. De plus, une étude du BAPE est maintenant obligatoire pour tous les projets miniers de plus de 2000 tonnes, grâce aux modifications apportées à la loi sur les mines qu’a fait adopter la ministre des ressources naturelles Martine Ouellet. Il est à noter l’incohérence des députés de Québec Solidaire, Françoise David et Amir Khadir, qui se sont opposés aux modifications à la loi sur les mines malgré toutes les mesures de protection de l’environnement que celles-ci contenaient.

Toutes ses avancées ne sont que la pointe de l’iceberg de ce que le gouvernement sortant a fait pour protéger l’environnement, mais la plus importante d’entre-elles est sans nul doute la politique d’électrification des transports.

Cette politique, la plus ambitieuse du genre en Amérique du Nord, prévoit l’injection de 516,1 millions de dollars afin d’électrifier nos modes de transport investis notamment dans l’installation de 5000 bornes de recharges pour les véhicules électriques partout sur le territoire et de 1000 bornes supplémentaires près des édifices gouvernementaux. Elle prévoit aussi l’introduction de 12 500 véhicules électriques sur nos routes d’ici 5 ans, et la valorisation de nos transports électriques afin qu’un maximum de Québécois soient portés à les utiliser. Afin de nous positionner comme un des meneurs mondial dans ce domaine, il va sans dire que des fonds sont prévus pour créer une industrie du transport électrique au Québec. Cette politique ambitieuse, mais réaliste, créera des emplois à la grandeur du Québec, tout en diminuant notre dépendance au pétrole.

 

Cette politique reçoit 5 fois plus de fonds que ce qui a été annoncé par le gouvernement du Québec pour reprendre possession des droits d’exploration sur le pétrole d’Anticosti, ce qui démontre que l’administration Marois n’a pas comme objectif de transformer le Québec en État pétrolier, car si nous sommes réalistes, nous voyons qu’il prendra un certain temps avant de sortir le Québec du pétrole et que d’ici-là, il vaudra mieux produire notre propre pétrole plutôt que de continuer à l’importer d’ailleurs, ce qui est moins dangereux et nocif pour l’environnement, car il y aura une étude du BAPE de lancée avant qu’une seule goûte de pétrole ne soit exploité.

Somme toute, le Parti Québécois a mené le gouvernement le plus vert des dernières décennies, tout en demeurant réaliste et cohérent envers ses objectifs, comme nous le démontre l’ensemble des mesures en matière environnementale qui ont été mises en place sous sa gouverne.

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